- young volcanos (eurydice)

**ADMIN** ☽ *the angry kitten*

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thought of my days as a younger man, there wasn't a lot that i couldn't stand, well here we are, i chose this way. it will never be the same

La bâtisse les surplombe, apportant une ombre de plus sur le sol. Adaline n’a pas un regard dans sa direction, le pas presque pressé, quand elle s’engage sur le campus. L’équipe la suit, bavardant au souvenir de leurs années sur les bancs de leur propre université ; elle, elle préfère ne pas y penser. Ses années en tant qu’étudiante lui paraissent trop lointaines, comme si cette vie appartenait à un songe. Le doyen arrive à leur rencontre, pincé dans son costume et elle se pare d’un sourire courtois lorsqu’il leur tend la main. En quelques mots, il leur explique qu’il ne comprend pas, qu’il ignore ce qu’il s’est passé et Adaline laisse les autres faire la conversation. Les deux scientifiques enchaînent les explications longues, se coupent la parole parfois pour compléter une idée, se marcheraient dessus pour être le premier à arriver devant ce phénomène qui les intéresse. La spécialiste, elle reste un peu en retrait, à surveiller que ces enfants taille adulte se comportent bien, avec la politesse que leur a enseigné le SHIELD. Finalement, ils parviennent tous au laboratoire où l’expérience a été conduite, celui que les étudiants ont été forcés de quitter précipitamment après que la fumée ait envahi la salle. La biochimiste se rue aussitôt sur la paillasse qui les intéresse et Adaline, elle reste vers l’encadrement de la porte. Elle sait qu’elle n’a pas besoin d’entrer davantage, que ça ne servira à rien. Les bras croisés, elle les observe un instant avant que l’ennui ne la submerge et ne la fasse se tourner en direction du doyen. Elle voudrait interroger les étudiants qui ont mené cette expérience, juste quelques questions le rassure-t-elle, pour comprendre comment ils ont été amenés à obtenir un tel nuage de fumée opaque, quel était leur but à travers cette expérience. Rien de bien grave, assure-t-elle devant le regard un peu paniqué de l’homme qui finit par acquiescer et la dirige vers une salle un peu plus loin où attendent l’ensemble des étudiants. Elle le remercie avec un sourire avant d’entrer dans la salle et de prendre appui sur l’un des bureaux, face aux étudiants. C’est vraiment étrange, pour elle. « Vous avez sûrement pas mal de questions et je tâcherai d’y répondre, mais avant que vous ne les posiez, j’en aurai quelques unes. » Elle laisse un ange passer le temps d’être certaine qu’aucun ne viendra l’interrompre ou ne cherchera à se montrer supérieur – elle n’a pas envie de devoir tenir tête à un petit génie, aujourd’hui. « Déjà, est-ce que l’un d’entre vous a été en contact avec la fumée ? Est-ce que quelque chose d’anormal est survenu, autre que la fumée ? » Ses instructions, à ce propos, étaient claires : si l’un des étudiants a été touché, elle se doit de le ramener à l’agence où il sera placé en quarantaine. Ca ne lui plaît pas, à Adaline, mais elle sait que ce serait nécessaire.

**ADMIN** ☽ *the craziest one*

Les lèvres pincées, elle poussait un long soupir entre ennui et agacement, installée sur le rebord de l'un des bureaux de la salle de classe. Les bras croisés, elle attendait, tapotant son index contre la manche de la blouse nacrée qu'elle n'avait eu le temps de retirer. Les minutes s'écoulaient trop lentement, lui donnant l'impression d'être enfermer depuis des heures dans cette pièce en compagnie de quelques autres de ses camarades. C'était une perte de temps. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était ici. Ce n'était qu'une expérience basique, imbibée d'une petite erreur dû à la stupidité et à l'inconscience de son binôme. Nouveau soupir agacé qui exhalait son impatience et son envie d'en finir le plus rapidement possible. Les formules de l'expérience ratée se dessinaient dans son cerveau qui ne cessait d'analyser les étapes une par une pour y déceler cette erreur qui les avaient conduit à se retrouver ici. Elle vit quelques professeurs passés, s'assurant que tout le monde allait bien, de même pour le directeur de l'université. Une nouvelle attente, des minutes qui s'égrainaient, des minutes qui évadaient son esprit pour se concentrer sur cet aîné disparu, désormais introuvable. Le morceau de papier qu'il avait délaissé derrière lui était tout ce qui lui restait, ainsi que les souvenirs. Elle ressentait une certaine inquiétude et angoisse. Qu'avait-il fait pour devoir prendre la fuite sans même lui donner la moindre explication ? Les questions s’entremêlaient, sans réponses satisfaisantes. Elle plissait les lèvres en une moue dubitative, relevant ses prunelles vers la porte qui s'ouvrait, une silhouette différente et inconnue de celles entraperçues auparavant apparaissait dans l'encadrement de cette dernière. Elle fronçait les sourcils, se redressant légèrement, attentive face à l'étrangère qui s'approchait d'un des bureaux faisant face à l'assemblée d'étudiants qui s'étaient tus, attendant la suite. L'inconnue s'exprimait, mettant un terme aux nombreuses interrogations qui brûlaient les lèvres de ces jeunes apprentis. Personne ne faisait la moindre remarque ou ne songeait à se manifester et ainsi interrompre les questions que comptait posées la femme face à eux. Elle arquait un sourcil, percevant les oeillades qui coulaient entre les visages intrigués de ses camarades. « Eury t'étais près de la fumée non ? » Son visage se tournait vers l'un de ses compères. Elle décroisait les bras, glissant de la surface plane pour atterrir avec légèreté au sol. « J'en ai peut-être inhalé un peu, mais ce n'était que de la fumée dû à la maladresse de certains. Rien de radioactif ou de biologique. » Cette histoire la dépassait clairement, ne comprenant ce soudain intérêt envers ce nuage opaque qui n'avait eu de réel incidence, à part une légère toux et des paupières agacées par cette furtive agression. « Si Hunter m'avait écouté plutôt que d'ajouter un soupçon de sel ammoniacal on en serait pas là. » Elle coulait un regard accusateur vers son binôme qui baissait la tête, faisant mine de n'être la cible de ce qu'elle lui reprochait, mais la rousse avait d'ors et déjà reporté son intérêt sur la femme à quelques pas d'elle, intriguée et légèrement suspicieuse. « Pourquoi vous vous y intéressez d'ailleurs ? Ce n'est qu'un petit accident de chimie, rien de plus. » Les autres continuaient à se muer dans un parfait silence, mais elle, elle voulait savoir quel était le but de cette inconnue. Elle détournait légèrement le regard devant les prunelles perçantes qui la scrutaient, mais attendait tout de même une réponse plus ou moins sincère, sans se douter une seule seconde que toutes ces théories farfelues dont elle assommait ses camarades la plupart du temps étaient quelque part véridiques sur l'existence d'autres mondes, d'autres peuples et d'autres technologies plus avancées et également dévastatrices.

**ADMIN** ☽ *the angry kitten*

Son dos repose contre le bureau de l’enseignant, les mains croisées devant elle et les yeux rivés sur ces visages à peine plus jeunes qu’elle. Elle se fait soudain l’effet d’une vieille parce qu’elle a quitté les bancs de la faculté depuis des années maintenant et que sa vie avec le SHIELD l’a forcé à prendre de l’âge en avance. Elle se demande, pendant un instant, si ces adultes ont conscience de ce qui leur ait caché, s’ils se doutent de quelque chose ou s’ils sont totalement ignorants, le savoir dissimulé par les œillères du gouvernement. Elle capte des échanges de regard après qu’elle ait posé sa question et Adaline, elle s’efforce de lire les traits de chacun. Il y en a un qui s’inquiète, une autre qui n’écoute qu’à moitié – visiblement, madame à plus urgent à faire – et, enfin, il y en a un autre qui prend la parole. Elle repère sans mal celui qui s’est exprimé ; il le visage légèrement tourné en direction de l’une des tables où est perchée une jeune femme à la chevelure de feu. La prénommée Eury glisse de sa hauteur et minimise les risques. Adaline, elle s’empêche de lever les yeux au ciel et de lui répliquer qu’ils sont nombreux, ceux qui ont prétendu que ce n’était rien, avant de mourir. Que ce soit pour un peu de fumée ou bien pour des choses plus graves. Elle se pare d’un sourire. « Nous vous demanderons de venir nous accompagner pour nous en assurer avec des prises de sang si ça ne vous dérange pas. Il vaut mieux ne pas prendre le moindre risque. Outre la radioactivité, il y a peut-être un risque de contagion ou une période d’incubation comme pour les virus. » Elle recrache le discours que lui ont répété les deux scientifiques fous qui doivent encore être en train de s’extasier dans le laboratoire. Elle emploi des mots qui lui ont été expliqué, qui semblent faire sens dans cette situation mais qu’elle maîtrise mal, au final. Son sourire s’élargit alors que Eury dénonce un de ses camarades mais le regard d’Adaline ne s’envole pas, même pas quelques secondes, vers le coupable tout désigné. Il n’est pas celui qui l’intéresse. « Et qu’espériez-vous mener comme expérience à la base ? » Voir si la réponse qui lui serait donnée correspondrait aux éléments prélevés par ses équipiers. Voir s’il y avait une menteuse face à elle ou juste une étudiante sincère qui ne comprend pas les risques auxquels ils se sont, peut-être, confrontés. La question lui est envoyée au visage et Adaline laisse sa langue passer sur ses dents. Elle s’y serait attendu, bien évidemment. « Comme je l’ai dit, nous préférons nous montrer prudent. Combien d’incendies ont démarré avec juste un peu de fumée avant de brûler des immeubles entiers ? Votre expérience a laissé échapper une fumée opaque, grisâtre si je ne m’abuse et qui est restée présente dans la pièce encore un moment même une fois que ayez évacué la salle. Nos experts tiennent juste à s’assurer que la vie de personne n’est en danger. » Elle s’arrête un instant de parler, prête à contrer une nouvelle interrogation. Mais hormis Eury, les autres sont silencieux, comme partagés entre une inquiétude ou un ennui profond. Tant mieux, qu’elle se dit, Adaline. Du coin de l’œil, elle aperçoit les deux scientifiques à la porte de la salle qui lui font un signe. Ils en ont fini avec le labo, ils sont prêts à tout ramener et commencer les analyses. Elle opine du chef imperceptiblement, les lèvres pincées. « Donc Eury est la seule à avoir put être touchée par la fumée ? » Comme personne ne semble se manifester, Adaline prend ce silence pour une validation et se tourne vers l’étudiante. « Suivez-moi, on va faire quelques prélèvements sanguins. Ne vous inquiétez pas, on vous libérera avant que vos cours ne reprennent. » Rapidement, elle est de nouveau dans l’encadrement de la porte, un regard à peine jeté par-dessus son épaule pour s’assurer que la rouquine la suive. Elle prend la tête de l’expédition pour rejoindre l’infirmerie où les attendra un troisième scientifique du SHIELD avec le matériel nécessaire. « Alors, qu’est-ce que vous étudiez ? » Elle ne tourne pas la tête, alors qu’elles s’enfoncent dans le couloir de l’université. La conversation pour ôter ce sentiment de trop forte tension au cas où les analyses reviendraient positives – elle ne se voit pas devoir enfermée cette jeune femme dans une cellule, même si c’est pour son bien.

**ADMIN** ☽ *the craziest one*

Eury attendait une explication de la part de cette inconnue, cette femme qui semblait particulièrement s'intéresser aux effets provoqués par cette expérience ratée. Elle n'était pas dupe la jeune scientifique dont la curiosité était souvent trop pousser. A la question de la brune, elle plissait les lèvres, croisant les bras contre son buste, coulant un regard dédaigneux vers le prénommé Hunter qui avait saboté son travail qu'elle avait menée avec minutie, simplement par une erreur, un moment où la concentration n'était plus présente, une simple petite bourde qui l'empêchait de continuer sa passion, sa raison de vivre en l'absence d'un frère disparu, l'immergeant un peu plus dans sa solitude, elle se raccrochait donc à ses livres, à ses théories farfelues sur un univers peuplé d'autres races d'origines extra-terrestres. Elle y croyait, dur comme fer, lui aussi y croyait ou faisait semblant d'y croire. Il était la seule personne qui ne riait pas, qui ne la traitait pas de folle ou qui ne se montrait désintéressé. Il l'avait toujours soutenu et aujourd'hui, il n'était plus qu'un fantôme, disparu pour une raison qui lui échappait totalement. Les pensées n'étaient plus qu'illusion, répondant enfin à celle qui attendait sans doute une bride de réponses sur l'expérience menée et qui avait lamentablement échouée. « Je vous la fais version longue ou version courte ? » L'une étant agrémenté de termes scientifiques incompréhensibles, tandis que l'autre était la version plus soft, la plus compréhensible pour ceux qui n'évoluaient dans son monde. Certains murmuraient de désapprobation devant sa franchise qui pouvait passé pour de l'insolence, d'un certain point de vue qui n'était le sien. « Combustion instantanée, sauf que les flammes sont censées être invisibles, de même que la fumée provenant de celles-ci. » expliqua t'-elle d'un ton plus calme, un infime sourire perçant sur ses lèvres mutines. Ensuite, elle lui posait cette question qui l'intriguait, celle de sa présence ici, accompagnée de ces autres silhouettes, elle écoutait attentivement, mais son discours semblait n'être qu'une excuse, elle gardait cependant le silence, opinant légèrement de la tête, signe qu'elle avait compris ce qu'ils les avaient amené en ces lieux, même si au fond, quelque chose la chiffonnait dans cette histoire. Une nouvelle question posée par la brune, pour savoir si elle était la seule à avoir été toucher par cette fumée qui s'était propagée dans le labo. La foule fût silencieuse, certains jetaient des regards intrigués et inquiets vers la rouquine qui poussait un énième soupir, contrariée, mais elle s'astreignait au silence, comme ses autres camarades. Elle arquait un sourcil, se laissant glissé du bureau sur lequel elle s'était posée. « Je vais bien vous savez ? Il n'y avait aucun risque à cette expérience, si ce n'est peut-être une explosion...Une grande explosion même... » Elle se pinçait les lèvres, suivant la brune qui était d'ors et déjà sortie de la salle. « Et selon mes calculs il n'y a aucun risque bactériologique, ce ne sont que des ingrédients chimiques de base, je ne suis pas infectée par un quelconque virus. » Elle marmonnait la suite en langage scientifique, une langue que seuls les érudits de sa profession pouvaient comprendre. C'était autant une bénédiction qu'une malédiction, elle la solitaire, la fille dont les mots n'avaient que peu de sens pour les autres, qui restait de côté parce qu'elle n'arrivait pas à se mêler au quotidien, trop perdue dans son monde de logique mathématique. Elle relevait la tête à la question de la femme qui ne lui jetait le moindre coup d'oeil, Eury s'adaptant à sa démarche rapide. « Astrophysique et astronomie principalement. » Les seuls sujets qui éveillaient en elle un certain intérêt. « Je veux en faire ma spécialisation. » Elle terminait là, ne parlant pas de sa passion de l'univers et de ses nombreux mystères qu'elle voulait éclaircir. Elle redressait son visage pour essayer de capter les prunelles sombres de la brune. « Vous travaillez pour quel organisme déjà ? » Elle n'était pas certaine qu'elle l'ai mentionnée, poussée par sa curiosité et aussi parce que cela l'intriguait.

**ADMIN** ☽ *the angry kitten*

Adaline, elle a un sourcil qui s’arque devant le répondant de cette étudiante à l’apparence plus frêle que ses mots, et elle retient un sourire difficilement. Sûrement que le coin de ses lèvres s’élève malgré elle mais, très vite, elle a déjà repris son air stoïque et imperturbable. Elle hausse les épaules, avec une désinvolture qu’elle ne ressent pas totalement. Parce qu’elle sait, que si la version longue signifie vocabulaire à moitié chinois, à moitié kurde et quelques mots complexes tirés d’elle-ne-sait-trop-quel-domaine scientifique, elle préfère encore s’en passer. Elle a pris l’habitude d’entendre parler ce langage compliqué que sont les sciences et les maths, a pris l’habitude de se parer d’un masque intéressé et d’acquiescer lorsque ça lui semble nécessaire – et les scientifiques eux-mêmes lui indiquent quand ils attendent d’elle une quelconque réaction – sans jamais en comprendre le moindre mot. Son regard toujours fixé sur ce visage doux, elle écoute la surnommée Eury – version courte ce sera, donc. Adaline opine du chef lentement, sans faire le moindre commentaire. Elle trouve ça un peu dangereux, n’est pas de ceux qui aiment délibérément jouer avec le feu, sauf dans le cas d’une métaphore, mais elle sait que personne ne l’écoutera si elle en fait la remarque. Tout comme elle se doute qu’il est inutile de faire remarquer que le principe d’une combustion instantanée reste qu’elle est imprévisible – en plus d’être instantanée. Alors elle l’invite, lui ordonne vraiment, à la suivre à l’extérieur. Pour les risques, qu’elle argumente sans pour autant préciser. « Physiquement peut-être et pour aujourd’hui peut-être, mais l’inhalation de la fumée peut être mauvais pour vos poumons. » Elle lui jette un regard en coin. « Ce n’est sûrement pas moi qui vais vous faire un discours sur les problèmes que ça peut engendrer, je ne suis pas médecin, mais vous avez compris. » Sa main s’est levée pour balayer les explications plus longues qu’elle ne donnera pas. Ses lèvres se pincent davantage lorsque Eury mentionne un virus et, pendant une fraction de seconde, le rythme cardiaque accéléré avant qu’elle n’inspire lentement. Elle sait que c’est précisément ce que le SHIELD recherche. « Sans doute pas, non, vous connaissez mieux que moi les ingrédients avec lesquels vous avez joué, mais on préfère s’en assurer. Les services sanitaires et le ministère de la santé est un peu parano avec ça. » Elle lui offre finalement un sourire, petit mais sincère, en guise d’excuses. Elle en profite pour changer le sujet, éviter les questions qui deviennent trop poussées pour ses connaissances. « Oh, l’espace alors ? Comme Monsieur Spock ? » Elle prend un air assuré de ce qu’elle avance mais elle doute, en réalité – c’est Wayne qui aime Star-Quelque chose, pas elle. Il l’a bien obligée à les regarder, l’a même traîné au cinéma pour voir le dernier opus de cette saga au nom stupide, mais elle s’y perd – et s’endort généralement devant. « Et ces domaines nécessitent la combustion instantanée pour… ? » Parce que le lien, dans son esprit, il ne se fait pas. Son sourire s’élargit devant la question qui lui tournée et elle tourne la tête pour observer le profil d’Eury. « Le gouvernement. » Elle pourrait sans doute se dissimuler derrière la CIA mais elle se doute que l’autre est bien trop intelligente pour le gober – et que l’autre doit sans doute savoir que la CIA n’est généralement pas appelée pour un tel cas. Et puis, Adaline ne ment qu’à moitié en évoquant le grand Big Brother. Elle s’arrête finalement au rez-de-chaussée du bâtiment et devant une porte qui leur fait office d’infirmerie. D’un geste de la tête, elle désigne l’espace à Eury pour la faire entrer la première. Elle entre à la suite, mais laisser les scientifiques prendre la relève – elle, elle est juste là pour s’assurer que tout se passe sans problème, sans prise de tête, sans délire paranoïaque d’aucune sorte.

» starlight (eurydice)
» couldn't stop caring (eurydice)
» petite question pour Eurydice