(adonis) from the ends of days and from the winds he takes a spark;

enfance - 10 ans
Le petit garçon est assis sur une chaise trop haute pour lui. Ses jambes balancent dans le vide, s’agitent, se croisent, se décroisent, se tendent pour tenter d’aller toucher du bout des orteils la table basse devant lui, inatteignable malgré tous ses efforts. Il est mignon tout plein, ce môme, avec ses cheveux un peu longs qui chatouillent ses sourcils, ses grands yeux qui lui offrent un air légèrement ahuri, et ses mimines qui jouent un rythme invisible sur sa cuisse, transformée en piano pour l’occasion. « Adonis ? » Il relève la tête, cherche des pupilles, les fuit et reprendre sa musique silencieuse, sur un air qu’il sifflote sur le bout des lèvres sans émettre le moindre bruit. « Adonis, regarde-moi. » Il relève la tête, encore, mais ses lèvres se plissent dans un sourire mutin quand il soutient le regard. « Est-ce que tu sais qui je suis ? » Il écarquille les yeux, hausse les épaules. Comprend avec un temps de retard qu’on attend de lui une réponse et le voilà qui troque son mutisme contre une voix fluette. « Jocelyn », c’est madame Jocelyn, elle s’est présentée quand il est rentré dans la pièce, la menotte perdue dans la grande paluche de sa maîtresse, juste avant qu’elle ne ressorte. Elle sourit, Jocelyn. Et Adonis continue de la regarder. « Oui, c’est ça. Et est-ce que tu sais ce je suis ? » Le voilà qui fronce les sourcils et ses jambes se balancent au gré de son incompréhension. « Vous êtes une madame, comme maman et Madame Juyde. Mais c’est pas ce que vous voulez savoir, non ? Vous êtes... » Qu’est-ce qu’elle a dit, déjà, la maîtresse, dans le couloir ? « … une pé… pédo… pédopsychiatre ? » Il a du mal à s’en souvenir, du mot. Un peu trop long, un peu compliqué, et en plus, il n’écoutait pas vraiment la maîtresse quand elle le lui a dit. Oups. « C’est exactement ça. Ta maîtresse s’inquiète de te savoir distrait en classe. Est-ce que tout va bien chez toi, à la maison ? » Ses yeux s’écarquillent davantage, marquant ses pupilles claires et agrandissant ses iris. A la maison, il y a des parents qui crient, une petite soeur qui pleure quand elle ne le suit pas partout, à la maison, il a des disputes, il y a les repas plongés dans le silence, et ceux abasourdis de reproches, à la maison, il y a des soirs sans bisou sur le front, sans histoire, des va jouer ailleurs, Dodo. A la maison, il y a un papa et une maman qui ne s’aiment plus vraiment, il y a des assiettes cassées, et des mais ta gueule ! alors qu’on ne doit pas dire de gros mots ; à la maison, il y a des souvenirs qui s’oublient, et un amas de rancune qui ne cesse de croître, accompagné de ces menaces qui rampent et qui grouillent comme de la vermine. Est-ce que tout va bien à la maison ? Adonis se frotte la joue, se gratte le crâne. « J’aime pas trop quand Papa et Maman, ils se disputent. Ça fait peur à Eury. »

divorce
« Eury, t’éloigne pas trop ! » Il a les yeux rivés sur sa petite silhouette, qui court derrière les pigeons, pour ne surtout pas la perdre de vue sans pour autant mettre fin à la partie de cartes qu’il dispute avec son meilleur ami. Il a bien grandi, même si ça ne l’empêche pas de continuer à aller voir la pédopsychiatre une fois par semaine. Il a bien grandi, mais les choses n’ont pas changé, elles ont même empiré, avec pour conséquence notable un éloignement évident entre les parents et les enfants. Entre ceux qui crient et ceux qui subissent. Entre ceux qui sifflent et persiflent et ceux qui rient et sourient. Les choses se sont empirées, le chèque a été machinalement ouvert sous la demande de l’école, et les visites d’Adonis chez la psychiatre se sont faites régulières. Il a bien grandi. Trop parfois, quand il voit avec des yeux de jeune adolescent les disputes de ses parents. Pas assez, parfois, quand il s’en va rêver et s’allonger dans un parc pour regarder le ciel, sécher les cours qui ne l’intéressent pas vraiment, quand il sort avec des amis, turbulent mais pas trop, désobéissant mais pas trop, libre. Trop. Il a bien grandi, et il veille sur sa sœur, dans des après-midis comme ça, quand elle est trop petite pour rester sans surveillance et que papa et maman se déchirent, encore et encore, face aux notaires, aux avocats, face à ceux qui ne demandent qu’à organiser des funérailles décentes pour leur mariage, alors qu’eux deux en piétinent et déchire la dépouille un peu plus chaque mois laborieusement écoulé dans une cohabitation qui n’a plus lieu d’être depuis longtemps, si longtemps. « Gagné ! » L’exclamation de joie de Joshua le sort de ses pensées, il sursaute, Adonis. « Oh mais non ! On recommence ? » Et ils recommencent, tout pareil. Adonis profite que Josh’ redistribue les cartes pour relever le menton, se redresser : « T’éloigne pas trop, Eury ! » qu’il refait, comme une rengaine. Avant de laisser son visage si souriant s’obscurcir un peu. Derrière Eury qui joue, il y a deux silhouettes qui sortent du bâtiment adjacent au parc, et un soupir. Il regarde sa montre, se dresse sur ses patounes en rassemblant les cartes à peine déposées. « Ils sont là, on va devoir y aller » qu’il fait, et Joshua s’offusque dans un « Et merde. » éloquent. Et merde, ouais. Il les entend hausser le ton d’ici, Adonis. Ses mains vont chasser la poussière de son jean, rattraper son sac, donner à Josh les cartes. « Tu veux manger à la maison ? Maman sera pas contre, tu sais, et Eury peut v’nir. » Il hausse les épaules, il voudrait bien mais… « Je vois Jocelyn demain, elle dit qu’il faut que je passe du temps avec eux, tout ça, que c’est mieux pour mon équilibre, tout ça... » Une bonne blague, à n’en pas douter, mais ça ne l’empêche pas de trouver au fond, tout au fond, un sourire à offrir.

études… tentatives d’études – 25 ans
« J’vais changer de filière. » Ses doigts s’agitent autour de la cuillère, pour remuer les trois grains de sucre qu’il a mis dans son café. « Encore ? » C’est ce qu’elle répond. Ça fait quinze ans, maintenant, dix ans et il continue à la voir, la pédopsychiatre que l’école lui avait mis dans les pattes, dix ans, et il n’en a pas fini avec elle, parce que malgré ses cheveux grisonnants, et l’absence de formalisme de leurs rencontres, il a parfois besoin de discuter avec elle. Pas une amie, pas une sœur, pas une mère, pas une tante, pas une prof, elle est autre chose, elle est un repère, stable, immuable. Encore, c’est aussi ce qu’a dit Josh, à l’autre bout du fil, loin dans sa petite chambre de campus bien plus loin dans une université. Changer de filière, ça fait combien de fois qu’il annonce ça ? Trois fois en deux ans ? « Ouais, je sais pas... c’est pas… je trouve pas… » Il y a Eury qui sait déjà ce qu’elle fait, ce qu’elle veut faire, avec les étoiles et l’espace, fascinante, et il y a lui, qui tâtonne, qui butine à toutes les fleurs artistiques, historiques, sans se fixer. Dès qu’il l’a pu, il a mis les voiles loin d’eux, perdues l’idée de passer du temps avec eux ; dès qu’il l’a pu, il a sautillé vers un job, s’est affranchi d’une pension pourtant versée les premiers temps, pour papillonner. Trois mois de littérature pour commencer, puis le désintérêt : pas assez… pas assez quoi ? Il ne sait pas trop. Deux mois de pause, perdu dans un peu d’humanitaire, et il fait une nouvelle tentative, vers la peinture. Et rebelote, devant des examens oubliés, tentés et échoués, il n’a même pas rendu les armes, il a juste regardé ailleurs. Il y a Eury, aux yeux rivés sur les constellations, hypnotisée, hypnotisante, et il y a lui, qui ne sait pas où regarder. Parce qu’il y a tant à voir. « Et tu vas faire quoi, alors ? » Il relève la tête, fronce les sourcils. Chez Jocelyn, il y a toujours eu cette écoute, cette attention, cette malice qui l’intéressait. Mais jusque-là, il n’y avait jamais vraiment eu le reproche qu’il vient d’entendre. Et il aime pas ça. « De l’histoire. De l’histoire de l’art. Ça reste cohérent avec la peinture, non ?, tu devrais être contente. » Il sirote son café dans un sourire taquin, mutin, amusé : en règle générale, ça suffit. Mais pas cette fois. Il soupire. Lève les yeux au ciel. « Quoi, encore ? Tu vas encore me parler de stabilité, d’équilibre, de construction, tout ça ? Mais je vais bien, Jocelyn, je suis heureux, je vais bien, j’ai juste pas encore trouve d’domaine suffisamment fascinant pour y perdre dix ans de ma vie, mais c’est pas un drame, non ? » A ses yeux, ça ne l’est pas vraiment. Il s’adosse au dossier du siège, s’avachit aussi au passage, toujours armé de sa cuillère. « Tu sais quoi ? Je suis un aventurier de la vie. » Et ses coudes posés sur le bois de la table, il s’avance à nouveau, pour la regarder droit dans les yeux. « Je suis un aventurier et un optimiste heureux... » Du plat de la main, il singe un esquif bravant les vagues d’une tempête. « Je surfe sur la vague de mes impulsions. Et ça me plaît bien. » Et ça lui plaît bien. Il éclate de rire. Un rire qui oscille devant le regard scrutateur de Jocelyn, qui ramasse ses affaires, se lève, sort de quoi payer l’addition. « Tu es un funambule qui fait l’idiot sur la corde en attendant de se rendre compte que la stabilité qu’il croit avoir n’est que de la poudre aux yeux, Adonis. Et ce jour-là, tu seras surpris par la chute. Si ça te plaît bien, alors pourquoi est-ce que tu essayes à ce point de t’en convaincre ? » Et avant qu’il ne réponde quoique ce soit, elle se lève. Et le laisse là. En plan. Pour la première fois en quinze ans. Il se lève avec un temps de retard, Dodo, et il parle avec un temps de retard, aussi. « Mais c’est toi que je veux convaincre ! » Mais il parle dans le vide, elle est déjà partie. A croire que c’était le dernier rendez-vous.

funambule
Funambule, est-ce qu’il l’est vraiment ? Il se le demande bien, tiens, quand il se regarde dans la glace le matin et qu’il se fait la remarque que Jocelyn a forcément tort. Et peut-être raison. Funambule, est-ce qu’il l’est vraiment ? Mince de mince, il n’avait pas prévu de s’interroger vraiment sur le sujet. Sa vie est stable, vraiment stable, avec juste ce qu’il faut de folie pour ne pas tomber dans la routine, avec juste ce qu’il faut de changement pour ne pas s’encrasser dans un carcan rigide dont il ne veut pas. Il fuit les cris, il fuit la tension, il est léger, léger comme une plume, léger comme un funambule. Et c’est ce qu’il se répète devant la glace, en tentant de se raser. Son téléphone sonne, Adonis lorgne sur le numéro. Eury. Il coince le portable entre son oreille et son épaule. « Yup ? » Comment s’est passé son rencard hier ? « Euh… à ton avis ? » Il part dans un grand éclat de rire, comme il sait si bien les faire pour désengager un peu de tension. « Bien… bien je crois, enfin… attends deux secondes » , oui, qu’elle attende juste qu’il ouvre la porte-fenêtre, se faufile sur la terrasse et subisse la brise matinale, histoire non seulement d’achever de se réveiller mais aussi de s’isoler un peu. « Bien sûr que je te raconterai, on se voit toujours ce midi ? Et toi, ça va ? » Parce que c’est l’important, ça, et il ne l’oublie jamais. Est-ce qu’elle va bien, elle ? « Quoi ? Attends, faudra que tu m’expliques avec des dessins, ton frère est pas aussi futé que toi, choupette. » Ah ça, non, il n’est pas aussi futé qu’elle : il le sait bien, et ça ne le dérange en rien. Bien au contraire, il est fier, fier de la voir aussi passionnée, à chaque fois, aussi brillante - exceptionnelle, de ça il est objectivement certain. Il est fier, Adonis, il est fier de sa petite soeur. Et du coup, le boulot ? Même s’il aime moins quand elle pose ce genre de question. Le boulot, ce n’est pas important, ce n’est pas l’important. « Euh, ouais, tranquille, je suis pris à l’essai pour une semaine, on verra ce que ça donnera, te fais pas d’bile. J’espère juste que les horaires seront pas trop contraignants, parce que j’avais prévu pas mal de trucs avec l’assoc... » Ouais, cette association, qui récupère les animaux errants, qui en prend soin, qui fait de son minuscule appartement un véritable zoo, et aux yeux de son propriétaire mécontent une véritable boîte de Pétri de bactéries. Adonis s’adosse à la rambarde du balcon, tourne le dos à la rue en bas, regarde son salon. « D’ailleurs, un chat, ça t’intéresse ? Genre gros matou, pas trop énergique, pépère qui demande rien de plus que deux ou trois papouilles, un canap’ et des croquettes ? »

accident, fuite
« Tu traînes pas en chemin, okay ? » Oui, oui, il a bien compris. Il avait déjà bien compris, la dernière fois, quand il s’est fait houspiller pour avoir mis une heure à délivrer le colis, au lieu de la demi-heure promise. Pas de sa faute, tout de même, si le trajet le plus court est aussi le plus monotone ? Pas de sa faute, si ce travail de coursier, ce n’est qu’un moyen de s’éviter des problèmes d’argent, de quoi payer son loyer et les études d’Eury - si elle le lui autorise un jour, ce dont il ne désespère pas, un moyen de pouvoir vivre sa vie, et pas juste se borner à la gagner. Un moyen de payer ses factures, de manger le soir - quand il y pense - et de participer aux frais de l’association. Un moyen, et pas un but. « Cain, c’est compris ? » Le voilà qui offre à son supérieur un regard effronté, avant de boucler son casque de vélo sous son menton. « Mais oui, c’est compris. Je trace. » Pas nécessairement la réponse attendue mais bon, c’est celle qu’il donne alors hein, il va s’en contenter, non ? Adonis récupère l’adresse, le colis, le met dans son sac à dos, s’assure qu’il est bien verrouillé, bien ficelé, et en avant, dans un premier coup de pédales, il balance son poids, et s’insère dans le trafic. Son GPS est rustique, c’est sa tête, et quelques commentaires lâchés dans ses écouteurs, de cette voix robotisée qui sort de son portable. Dans deux cents mètres, tourner à droite ; Adonis fronce les sourcils, s’immobilise au feu le plus proche. Il ne s’inquiète pas pour l’heure, ni pour sa ponctualité, mais plutôt pour le chien qu’ils ont mis en refuge hier. Le feu passe au vert, il redémarre, vire à droite, avant les deux cents mètres parce qu’il connaît un raccourci. C’est un petit caniche, rien de bien impressionnant, et rendu encore plus petit par la faim. Il dérape un peu dans un virage abordé sans réfléchir. Se retrouve dans des ruelles, en marge d’entrepôts d’où sortent des camions, c’est à peine s’il songe à ralentir. Il pourrait à la rigueur demander à Sofia de le récupérer pour le week-end, ou du moins de passer voir s’il… Freinage brusque, il n’a pas anticipé la sortie de camion. Il dérape, manque de perdre le contrôle du vélo, perd carrément le contrôle. Il n’a pas tout compris. Il n’a pas tout suivi. Mais quand Adonis se relève, il se rend compte qu’il est écorché de partout, des mains aux coudes en passant par le côté, que son tee-shirt est déchiré et que son sac à dos est à quelques mètres de là. « Merde, merde merde merde... » Il se précipite, ouvre la fermeture éclair, hésite à ouvrir le colis pour en vérifier l’intégrité, cède à la nervosité. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Un peu de fumée, et une odeur étrange, voilà ce qui s’en échappe.


retour, futur
Baisser la tête, se faire discret, ne pas se faire remarquer. Il a essayé, pourtant, il a vraiment essayé, il était déterminé. Prendre la tangente, redémarrer à zéro, disparaître dans la nature, partir loin, très loin. C’était son idée, au début, mais il n’a pas tenu bien longtemps avant de revenir. Que disait Jocelyn ? Qu’il était un funambule et que sa stabilité n’était que de la poudre aux yeux ? Il a la désagréable impression que déjà à l’époque, elle avait vu juste. Et qu’il n’arrive plus à remonter sur son fil, ou du moins il a perdu son équilibre et ne parvient pas à le retrouver. Et ce n’est pas son état naturel, d’être sous tension comme ça. Ce n’est pas son état naturel que de sursauter au moindre bruit, de ne plus oser sortir, de ne même plus oser toucher qui que ce soit. Baisser la tête, se faire discret, Adonis a essayé de disparaître, vraiment. Mais sa stabilité, inexistante, elle n’a toujours que gravité autour d’Eury. Et sans Eury, il coule, vraiment. Il s’injecte dans les veines de quoi planer, quand il ne le fume pas, il cherche à s’envoler un matin, dérape le soir. Se réveille dans un endroit inconnu. Cherche des illusions pour ne plus voir celles qui tournoient dans ses souvenirs, comme ce matin, où après avoir caressé son chat, il l’a vu mourir asphyxié, broyé par une force inconnue, comme cet autre moment, où tout s’est inversé chez lui, le haut est le bas, le bas est devenu le haut, le temps d’un soupir, suffisamment pour qu’il en vienne à douter de sa santé mentale. Suffisamment pour qu’il panique, qu’on le force à garder les pieds sur Terre, pour la première fois depuis si longtemps. Suffisamment pour qu’il envisage de l’appeler, et qu’il reste muet devant la sonnerie de téléphone, devant la voix de sa soeur. Suffisamment pour qu’il parte aussitôt : vêtement, sac, affaires mises en vrac, argent retiré à la banque, quelques dollars et rien de plus, et un bus. Loin : c’était l’idée.

Proche, ça a été la réalité. Il a essayé, vraiment, mais il est de retour, à Albewen, parce qu’il n’y arrive pas. Peut-être un manque de volonté, peut-être un sursaut de lucidité. Il se terre, il se cache. Il veut fermer les yeux. Il se dit trois fois par jour qu’il va aller la voir, il fait marche arrière à chaque fois. Il ne sait plus trop quoi faire, honnêtement. Il n’est plus qu’un funambule balancé par un vent trop fort pour lui, qui étend les bras de part et d’autre à la recherche d’un appui et qui ferme les yeux et prie très fort pour se convaincre que tout va bien, qu’il est parfaitement stable et en sécurité.

JE SUIS FAN     tu as su parfaitement comprendre le pré lien et damn, je suis fan de ton écriture et j'ai tellement hâte de rp avec toi mon beau    

Maintenant que tu as ta couleur, on t'invite à aller commencer à jouer pour rendre ton personnage actif rapidement. Toutefois, et parce que c'est toujours plus utile, on te conseille de d'abord d'aller demander un toit, recenser un pouvoir ou ton métier dans la section des bottins. Tu peux aussi créer ta fiche de liens afin de te trouver des rp et des amis ou des ennemis. Et si jamais il y a un lien particulier que tu cherches spécialement, tu peux aussi faire un pré-lien. Voilà, le tour global a été fait : rappelle-toi que si tu as une question, il ne faut pas hésiter à contacter Eurydice ou Adaline, on fera notre maximum pour te répondre et t'aider