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 - sujet commun, crisis

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The Fate
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The Fate

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MessageSujet: - sujet commun, crisis   - sujet commun, crisis EmptyDim 15 Avr - 15:01

Sujet Commun
crisis


Un rideau de pluie s'était abattu sur l'ensemble du pays, ajoutant au morose de cette journée de fin d'hiver. Dans les rues d'Albewen, les regards en biais et les murmures se succédaient. Depuis la parution de cet article à propos des mensonges du gouvernement, la panique semblait s'être emparée de la grosse majorité des habitants. Les secrets, il n'était jamais bon de les conserver. Les communiqués de presse s'étaient succédé pour démentir les affirmations avancées par Madame Rice, mais le mal était déjà fait. Aussi, lorsque la rumeur se propagea, ils furent nombreux à se rendre sur place. Un nouveau nuage s'était fait connaître, se propageant sur l'ensemble d'un immeuble délabré et touchant plus d'une des personnes présentes ce jour-là. Curieux, conspirationnistes, journalistes, ambulanciers se bousculaient dans l'espoir d'en apprendre un peu davantage. Et parmi cette foule compacte, les visages austères des agents du SHIELD et d'HYDRA qui avaient une même mission. S'emparer de ce qui avait provoqué ce nuage épais le premier.
Asaël Levison
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Asaël Levison

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MessageSujet: Re: - sujet commun, crisis   - sujet commun, crisis EmptyDim 3 Juin - 21:38

Il peste entre ses dents quand la pluie dégouline dans son dos et il se dépêche de rattraper l’agent de terrain qui l’accompagne. Il ne sait pas exactement pourquoi il a été envoyé sur cette mission. Le terrain, lui, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé. Il tressaute au moindre mouvement, pleinement conscient que l’organisation ne compte pas demander gentiment l’autorisation pour dérober ce qu’ils sont venus chercher. Il a bien noté l’arme dans le holster de son collègue et il n’aime pas ça. Mais, encore une fois, on ne lui a pas laissé le choix. Le mystère autour de ces nuages qui apparaissent et affectent la population ne fait que s’épaissir et la curiosité d’Asael a été tout autant touchée que celle des autres – il peut comprendre qu’HYDRA souhaite faire de plus amples analyses, même si ça ne lui plaît pas. Lui, il a juste eu le malheur d’être disponible et facilement manipulable. Il s’arrête quand l’autre fait de même, manque de lui foncer dedans. « Why the hell did you stop ? » Il relève les yeux et aperçoit le bâtiment, déjà encerclé. Il reconnait l’uniforme des ambulanciers de loin, quelques caméra et photographes de journalistes et suppose que le reste n’était que des habitants curieux, inquiets aussi. Il échange un regard avec son collègue avant de se mordre la lèvre. Il sait que l’autre n’aura sûrement pas l’intention de faire marche arrière – mais la présence d’autant de monde ne fait que compliquer leur mission. Lui qui espérait la plus simple des routines, il peut encore placer ses espoirs ailleurs. « Bloody Hell, just what we needed, » qu’il souffle bruyamment avant de repérer ce qui semble être une brèche dans le cercle formé par les autres.
Il a une idée.
Risquée, mais c’est une idée.
Et il n’a pas vraiment l’intention de la communiquer à la brute épaisse qui l’accompagne alors il se faufile parmi la foule, profite de sa silhouette svelte pour se frayer un chemin jusqu’à rejoindre le camion de l’ambulance. S’il trouve un uniforme, ou juste une blouse, il pourrait avoir son entrée dans le bâtiment.
Adonis Cain

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MessageSujet: Re: - sujet commun, crisis   - sujet commun, crisis EmptyDim 2 Sep - 19:50


 
Event
Adonis
« crisis »


Ce n’était pas son genre. Ce n’était pas son genre, du tout. A dire vrai, Adonis n’avait jamais été du genre à regarder les informations à la télévision, et encore moins du genre à lire le journal en buvant du café. Vraiment. Les journaux, il s’en servait pour la litière du chat, pour faire des avions en papier ou des découpages et collages en cours d’art plastique. Les journaux, il s’en servait pour récupérer les épluchures de pomme de terre, ou pour allumer un barbecue. Et la télévision, lorsqu’il se vautrait devant, c’était avec un paquet de chips et une bière pour encourager son équipe préférée de baseball ou chougner devant des séries et des télénovelas lorsqu’il n’y avait rien d’autre à regarder. Et encore, il n’était pas même pas trop du genre à regarder la télé, tout court. Alors oui, Adonis, ce n’était pas et ça n’avait jamais été la personne la plus au fait de l’actualité. Mais depuis qu’il avait changé - quoique le verbe changer puisse recouvrir en l’occurrence – il faisait des efforts. Il avait déjà volé deux ou trois journaux, il avait même zoné sur internet et avait pris le temps de se battre avec la télécommande de la télé de Josh, et de Cassie, pour s’intéresser au reste. Dodo ne se reconnaissait pas, quand il faisait de telles choses. Mais il ne se reconnaissait pas non plus lorsqu’il se réveillait à trente centimètres du sol, quand les objets se brisaient sous ses doigts, écrasés, réduits en poussière. Il ne se reconnaissait plus dans le miroir, quand il s’y regardait et n’y voyait qu’une instabilité grandissante, même pour lui. Il était en chute libre. Et ça commençait à trop durer à son goût pour que ce soit gérable.

De toute évidence, il était incapable de s’éloigner d’Albewen. De toute évidence, il était incapable de sortir complètement de la vie d’adonis cain, il n’arrivait pas à cesser complètement de voir Eurydice, il en avait assez de mentir, pour tout et à tout le monde, et misère, il n’en pouvait plus de devoir chercher de plus en plus souvent et avec de plus en plus de fébrilité la drogue qui lui semblait être la seule échappatoire. Parce que ce n’était pas une solution, ça n’en avait jamais été une, à aucun moment. En dehors des premières fois. Et dehors de toutes ces fois où il ne voyait pas d’autre solution que de se planter une aiguille dans le bras, comme il avait pu commencer à le faire, récemment. Alors bon, vu que ce n’était pas une solution viable… il gardait les oreilles ouvertes, autant que possible. Et il arrêtait de réfléchir, aussi.

Oreilles ouvertes, cerveau éteint, voilà ce qui l’avait mené, sous la pluie, devant ce bâtiment. Mains enfoncées dans les poches, capuche sur le crâne pour garder sa tête blonde au sec et un soupçon d’anonymat – pour ce que ça pouvait servir – il s’approcha de la foule. S’infiltra, se faufila, se glissa jusqu’au premier rang. Pour se faire la remarque que la fumée, il la connaissait. Il l’avait déjà vue quelque part. Et d’un coup, l’idée d’aller voir de plus près s’imposa, avec une force digne des drogues les plus dures. Ça devint même une nécessité. Il ne se souvenait pas de grand-chose, dodo, il se souvenait de son accident, forcément, un peu, des contusions qu’il avait gardées des semaines après, il se souvenait de la fumée, justement, et de la douleur, dont il gardait encore des cauchemars et des séquelles lorsqu’il faisait la connerie d’y penser. Mais c’était à peu près tout. Et là… ses doigts nerveux s’agitèrent dans sa poche ventrale, pour mieux tenter de se dire que, hey, chaton, c’est pas grave, il ne va rien t’arriver par ici, et mieux encore, se faire la remarque que la flicaille et les docs qui traînaient dans le coin semblaient savoir ce qu’ils faisaient, et quoi faire et que… Dodo se figea. Reconnut une putain de silhouette qui allait justement se mêler aux flics et aux blouses blanches. « Oh, con, c’est pas vrai… » Il courut à sa suite, à la vitesse que lui permettait la foule semi-compact, qui mettait ses nerfs à rude épreuve, sans compter que ses pas se faisaient de plus en plus élastiques, comme s’il marchait sur la lune, et que… Asaël s’approchait un peu trop près de l’ambulance. Zut de zut. « A…Ah ! » Le nom de son pote se transforma en une exclamation, quand Dodo se fit une remarque sur la connerie qu’il s’apprêtait à faire. Et il se reprit de justesse, sans savoir quoi faire.

Parce que si s’éloigner de tout le monde, et d’Albewen, était une idée aussi intelligente qu’irréalisable, s’approcher de ce… de ce machin, c’était tout l’inverse. Mais en même temps… Adonis était attiré. Il avait envie de comprendre, il en perdait son innocence stupide, son inconscience naïve. Son regard oscilla entre Asaël et le bâtiment, le bâtiment et Asaël… choisit de reculer. A petits sauts. Et de se faire la remarque qu’il pouvait rejoindre les étages bien plus rapidement que toute cette clique d’idiots.

Adonis recula. Prit de la distance, et une grande inspiration. Vraiment grande. Avant de courir. Pour faire un petit saut. Pas grand-chose, no big deal. Mais le genre de petit saut qui devenait grand quand il n’y avait plus aucune gravité autour de lui. Le genre de petit saut, aussi, qui devenait très stupide lorsqu’on n’avait aucune idée de ce que l’on faisait. Adonis vit l’immeuble s’approcher de lui à une vitesse folle, et le sol s’éloigner tout aussi rapidement. Et par miracle, il eut la présence d’esprit de se rouler en boule lorsqu’il heurta la baie vitrée qu’il avait visée, qui éclata sous son poids, et sa gravité retrouvée en même temps qu’un nez en sang. Mais au moins, il était à l’intérieur. Quelques étages plus haut que la fumée. Il n’avait plus qu’à mettre la main sur des escaliers. Et sur un cerveau fonctionnel. « J’ai aucune idée de ce que je suis en train de faire, mais une chose est sûre, c'est que je suis en train de le faire. » Se marmonna-t-il à lui-même, comme pour combler l’écho d’une pièce totalement vide.

by marelle
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